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emmanuel macron - Page 5

  • L’HOMMAGE EMOUVANT DE VANVES ET DE LA FRANCE A SAMUEL PATY

    Comme ce fut le cas dans de nombreuses villes de France, et à Vanves (A 12h devant l’hôtel de ville), Mercredi avant l’hommage à la Sorbonne, maires, élus, agents municipaux, habitants, ont respectés, une minute de silence,  en hommage à Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie assassiné pour avoir voulu promouvoir et enseigner la liberté d'expression. «Nous sommes tous meurtri et bouleversé ! » a déclaré le maire de Vanves à cette occasion qui a rappelé sur une courte vidéo diffusé sur le site facebook de la ville,  qu’avec «les Clés de l’Actu » animé par la journaliste Patricia Loison, la ville essaie de développer l’esprit critique des jeunes, les aider à décrypter l’actualité, lutter contre les fakes news… «L'effroyable assassinat du professeur Samuel Paty commis vendredi 16 octobre 2020 nous a tous saisis, interpellés, blessés au plus profond de notre sensibilité républicaine et humaine» ont réagis  de nombreux maires comme lui,  en mettant, à titre symbolique, les drapeaux de l’hôtel de ville, des écoles pour certains en berne. En fin de journée, beaucoup de vanvéens ont regardé l’hommage  de la nation à Samuel Paty, diffusé à la TV, certains ont pu se rendre devant la Sorbonne ce soir là, où le chef de l’Etat a loué « un héros tranquille » et un homme qui « incarnait le professeur dont rêvait Jaurès dans cette lettre: la fierté unie à la tendresse ». Un ami de la famille a d’ailleurs lu en ouverture de la cérémonie la lettre de Jean Jaurès «aux instituteurs et aux institutrices » publiée dans La Dépêche en 1888.

    Beaucoup de Vanvéens se sont exprimés sur les réseaux sociaux, par des hashstag « Je suis enseignant » ou « Je suis Samuel » ou des textes courts comme Anne Laure Mondo ex-conseillére municipale PS : « Vous êtes né la même année que ma sœur, professeur, comme vous. Qui serions nous sans vous, professeurs, qui avez accompagné nos plus beaux apprentissages et contribué à forger les êtres que nous sommes devenus... Adieu Mr le Professeur, on ne vous oublira jamais !".  D’autres comme les animateurs du Café Théo se sont exprimés dans des mails aux participants de cette rencontre régulière entre croyants de toute religion qui n’ont pu le faire depuis Mars à cause du confinement et de la crise sanitaire. Comme l’un des animateurs Renaud Paul qui écrivait au lendemain de cet assassinat : «Hier après-midi, une nouvelle fois, nous avons connu l’horreur, l’indicible. Un professeur d’histoire géographie des Yvelines a été décapité, semble-t-il, pour avoir enseigné à ses élèves la liberté d’expression, la nécessité de pouvoir débattre de tout, de la République comme des croyances. Comment accepter qu’un homme puisse mourir pour exercer son métier et transmettre à nos enfants ce que nous avons de plus cher, la liberté de penser ?  Cet acte et la résonance qu’il porte tragiquement avec les attentats de Charlie Hebdo, montre que le terrorisme est là, toujours prêt à surgir.  Nous, Républicains de tous bords, ne devons jamais céder face à cette tyrannie de la peur, nous devons faire bloc, rester unis et toujours porter haut nos valeurs liberté, égalité, fraternité ».
    Danielle Nizieux, une autre animatrice du Café Théo ajoutait : « Il s’agit d’un assassinat contre lequel tous se sont élevés, comme toutes les communautés religieuses, et pourtant ce qui l’a provoqué est là, encore, au milieu de nous. Car ce qui a conduit à cela, c’est l’emprise que les islamistes construisent sur certains de leurs coreligionnaires. Et il nous appartient, avec tous les moyens d’un Etat, et d’une nation unie et solidaire, de déconstruire cette emprise. Parce que nous ne confondons pas islam et islamisme et que notre objectif, notre espérance, c’est la fraternité entre tous les hommes. Au nom d’une Vérité qu’ils seraient les seuls à maîtriser, les islamistes tentent de promouvoir en France (et ailleurs) les principes et les modes de vie attachés à leur compréhension de l’islam, à en convaincre leurs coreligionnaires, fût-ce par la menace de l’exclusion, afin d’instaurer des zones (enclaves) de vie conforme aux lois du prophète. Et pire, ils font l’apologie   ce qu’ils présentent comme le sommet de l’obéissance, par l’éradication des mécréants. Et comme on vient de le voir par deux fois en un mois, ils peuvent convaincre» explique-t-elle.

    «Qu’on ne s’y trompe pas : faisant moi-même partie d’un groupe interreligieux dans une calme banlieue parisienne, où les faits mis en avant dans les enquêtes sont totalement inimaginables -mais tout peut arriver n’importe où, on vient de le voir- mon souci est que le vivre ensemble, que l’on a beaucoup de mal à instaurer et à entretenir, ne devienne ni un vivre côte à côte, ni un vivre face à face. C’est pourquoi, je pense qu’il faut se tenir au courant de cette actualité de l’islamisme, aussi douloureuse soit-elle, (qui pourrait y échapper aujourd’hui, après le drame de vendredi ?) afin de ne tomber ni dans le piège de la naïveté, ni dans le piège de la compromission, ni dans le piège de l’amalgame. Et faire tout notre possible, avec tous les moyens que la laïcité nous autorise, pour aider ceux qui, à commencer par les musulmans, luttent en tous lieux contre l’islamisme, gagnent en influence et contrecarrent les tentatives toujours plus audacieuses des extrémistes. Pour eux, les « français » désignent tous les musulmans insensibles aux thèses sécessionnistes, coupables de vivre leur foi de façon apaisée ou de l’avoir accommodée à la modernité. Les « apostats » auraient abandonné leur religion, et troqué leurs origines islamiques contre des origines démocratiques. Ils incarnent un processus ressenti comme délitement de l’islam par les extrémistes dont il est l’obsession. L’idée est de créer de plus en plus d’enclaves où règnerait la Loi musulmane la plus stricte. Ceci, dans un contexte de désécularisation progressive des sociétés européennes en particulier depuis les années 2000, et la fissuration du modèle démocratique.  Or, pour aider les français musulmans, qui souvent sont impuissants à éloigner cette gangrène, à se sortir de l’emprise extrémiste, il faut savoir ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Où l’Etat doit mettre le haut-là et redéfinir une laïcité qui ne s’affadisse pas. C’est ainsi que pourront vivre ensemble des groupes de convictions différentes qui se respecteront, n’essaieront pas de convertir, travailleront ensemble à la découverte et à l’analyse de leurs croyances respectives et pourront avancer sur le chemin de la fraternité».

    Enfin, le site de France 3.Fr citait François Bouyer, professeur d’histoire-géographie au lycée Michelet qui  montre régulièrement des caricatures à ses élèves, et n’a jamais eu de problème en les diffusant dans ses classes tout en estimant que la nouvelle génération y est peut-être moins réceptive que les autres. «On a affaire à des générations qui ne sont pas celles des années 70, ils sont souvent conformistes. L’esprit frondeur de Charlie, c’est loin de leur culture. Leur expression, c’est : « ça ne se fait pas ! ». Ils sont facilement choqués et ont du mal à hiérarchiser. C’est aussi pour ça que les cours d’éducation civique sont importants» expliquait il. «On fait cours de plus en plus avec les réseaux sociaux, la classe n’est plus un sanctuaire. Je ne connais pas une classe qui n’a pas un fil WhatsApp. Et on doit faire face à une forte pression des parents». Mais aujourd’hui, à ses xyeux, «c’est essentiel d’enseigner le droit à la caricature mais aussi de faire des cours sur la parole sur les réseaux sociaux, comment est-ce qu’on l’encadre?». Il a  prévu d’en parler à leurs élèves à la rentrée.

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE A L’HEURE DU DECONFINEMENT

    Depuis lundi, après l’allocution du président de la République,  l'ensemble du territoire français est passé au vert, donc l’Ile de France et Vanves qui étaient restés en orange jusqu’à ce week-end. Ses cafés et les restaurant ont donc rouvert, mais pas question de serrer les gens comme avant. Les crèches, les écoles et les collèges pourront également accueillir dès le 22 juin tous les enfants dont la présence sera obligatoire. Les attestations dans les transports en commun ont été supprimés par la préfecture de Région lundi. Les théâtres et les salles de spectacle sont accessibles. Mais  pas question de les remplir comme avant pour l’instant. Décision très attendue là encore, les équipements sportifs (gymnases, parcs municipaux de sports…) vont rouvrir leurs portes. Pour les piscines,  il faudra sans doute mettre en place des créneaux horaires pour les nageurs.

    ATTAL MISSIONNE POUR TROUVER UN PREMIER EMPLOI AUX JEUNES

    Si « au cœur de la crise sanitaire, le pays adonné de lui-même pour sauver les plus âgés, dans la crise économique, il faudra un effort collectif pour sauver les plus jeunes. En mot=yenne, ceux-ci mettent déjà cinq à huit mois pour décrocher leur premier emploi. Là, ce sera certainement beaucoup plus. J’ai été missionné pour proposer un plan d’urgence sur cete question » a-t-il annoncé dans une interview au JDD, Dimanche. «Ma priorité est de lutter contre « l’effet cicatrice » :le fait qu’un jeune traîne toutesa vie des difficultés d’insertion. L’enjeu n’est pas de vendre du rêve ou de mentir sur sur les perspectives à court terme, mais de garantir à chacun, une solution d’accompagnement, des expériences pour étoffer son CV, des aides finacières ou non, pour lutter contre la précarité et s’insérer » a-t-il expliqué en se fécilitant que 300 000 français ont rejoint la réserve civique durant le confinement. «Celui est venu démentir l’idée d’une France individualiste. Nous pourrions pérénniser cette réserve

    PAROISSES DE VANVES :UN PARFUM DE FIN D’ANNEE SCOLAIRE

    Certaines activités paroissiales ont repris - soirée pour les jeunes, liturgie de Taizé, veillée de prière ce jeudi 18 Juin à 20H45 à Saint Remy avec le groupe eucharistique maial et missionnaire Abba et le pére curé Auville... dégageant un parfum de fin d’année scolaire : ordination de Vincent de Labartheen insertion pastorale à Vanves entre 2014 et 2016 le 28 Juin, messes de fin d’année, fins de mission de Charlotte ert Jean Michel Certeau qui occupaient le pavillon de Saint François avec leurs 4 enfants, pèlerinage d’été sur le chemin de Sainte Geneviève pour les18/30 ans du 26 Juillet au 2 Août entre Troyeset Arcis se Aube sur les bords de Seine… avec un rendez-vois le 23 Juin à la salle paroissiale Saint Remy : Regard croisés d’un prêtre (Bertrand Auville), d’une enseignante (Vinciane de Samie) et d’un Psychothérapeute (Vincent Landreau) sur le défi  du déconfinement, après un confinement de deux mois

    AGIR SUR LE PLATEAU  S’INQUIETE DU DEVENIR DU BATIMENT DIT « ORANGE »

    L’association « Agir pour le Plateau » a été intrigués par les travaux concernant l'ex-immeuble orange (sur la photo), entre les rues Auguste Comte et Louis Vicat  qui est entièrement enveloppé par des filets. «Il semblerait que ce soit un préliminaire à une opération de ravalement puis probablement de transformation de cet immeuble pour une utilisation inconnue » s’est inquiété cette association après du maire de Vanves. Comme il l’avait déjà dit lors d’une réunion de quartier publique, et répété dans sa réponse à cette association, cet immeuble a fait l’objet d’une mutation récente de propriété. «Dans l’immédiat, ses propriétaires m’ont fait part qu’ils étaient toujours en réflexion, concernant son avenir, et que les premières orientations seraient esquissées dans les mois à venir»

    PORTE DE VANVES : INCENDIE

    Les vanvéens n’ont pas pu avoir accès au périphérique en milieu de matinée, hier, car le Périoph a été fermé momentanément Porte de Vanves à cause d’un qui incendie s'est déclaré, peu avant 10h30, dans un immeuble du 14e arrondissement de Paris. Le feu a pris dans un appartement situé au deuxième étage d'une résidence longeant le square Julien Bartet, près de la Porte de Vanves. Un important dispositif de sécurité a été mis en place, selon des informations de BFM Paris. Une dizaine de véhicules de pompiers, dont trois grandes échelles, avaient été mobilisés.

  • REPORT DES ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES ET 4000 COMMUNES EN OCTOBRE

    Emmanuel Macron a évoqué lors du Conseil des Ministres de Mercredi, l‘hypothèse d’un report les municipales au mois d'octobre. Et si c’était le cas, des modifications constitutionnelles plus larges seront à prévoir : Il pourrait ainsi être obligatoire de refaire l'intégralité du scrutin dans les 4 000 communes où aucune liste ne l'a emporté au premier tour, comme c’est le cas à Vanves .

    Pour l’instant, la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19 a acté le report, au plus tard au mois de juin, du second tour des élections municipales. S’il a fait l’objet d’un large consensus politique et parlementaire, il n’en a pas été de même parmi les professeurs de droit public spécialistes du droit constitutionnel ou du droit électoral. Certains considèrent que ce report est justifié au regard des circonstances sanitaires exceptionnelles, d’autres jugent qu’il serait contraire à la Constitution en raison d’une atteinte à la sincérité du scrutin : «Découpler le premier tour du second tour est une atteinte manifeste au principe de sincérité et d’égalité des citoyens devant le suffrage» expliquait Dominique Rousseau dans les médias. «C’est un bloc qui ne peut être dissocié. Je peux comprendre que, pour des raisons politiciennes, on veuille sanctuariser les résultats du premier tour, mais constitutionnellement parlant, c’est une atteinte à la sincérité et à l’égalité de l’élection et, par ricochet, à la légitimité des élus et à la démocratie représentative» ajoutait il. «Déconnecter temporellement le premier tour du second revient à faire deux élections, là où il ne devait y en avoir qu’une. Cela fausse alors la sincérité du scrutin, qui est un principe constitutionnel, ce qui viole ainsi la Constitution, il n’y a plus deux tours d’une même élection mais, en réalité, deux élections à un tour» soulignait Jean-Philippe Derosier, pour qui «plus l’espace-temps entre les deux tours est important, plus les facteurs et les enjeux déterminant le vote au premier et au second tours pourront être différents».

    «Le report du second tour est justifié par les circonstances exceptionnelles nées de la propagation du virus Covid-19 et des mesures qu’il est nécessaire de mettre urgemment en œuvre pour faire face efficacement au danger qu’il représente pour la santé publique» a souligné de son côté, le Conseil d’Etat qui précisait «qu’eu égard à la nature et à la gravité du risque, qui rendent nécessaires des mesures de confinement et imposent en particulier d’interdire la tenue de rassemblements publics et de limiter les contacts entre les personnes, ce motif doit être regardé comme impérieux. Il affirmait aussi qu’en «l’état et eu égard aux circonstances qui le justifient, «ce délai de report du second tour apparaît proportionné et justifie, à titre exceptionnel, de ne pas reprendre l’ensemble des opérations électorales là où l’élection n’a pas été acquise».

     Par contre l’ensemble de ces professeurs de droit salue en revanche la disposition de la loi d’urgence prévoyant que «si l’élection ne pouvait pas se tenir en juin en raison de la situation sanitaire, le processus électoral repartirait de zéro dans les communes où le premier tour n’a pas été décisif. Avec une élection au mois de septembre ou plus tard, l’on porterait atteinte à l’unité de la période, et donc probablement à la sincérité du scrutin» expliquait Didier Maus. «IL faudrait recommencer la totalité de l’élection pour ne pas porter atteinte à la sincérité du scrutin» ajoutait Jean Philippe Derosier. Ce que Macron s’apprêterait à faire.

    Et dans ce cas à Vanves, avec ce 1er tour annulé, les cartes risquent d’être rebattues, avec quelques surprises de taille, non pas dans les résultats, car  généralement après une annulation d’élection par le Conseil d’Etat, le maire invalidé est reconduit, mais dans les alliances, après les résultats des tractations de l’après 1er tour ( ?)